Cette étude compare l'emploi des scanners à 1, 2, 4, 16, 20, 32, 40 et 64 coupes, par rapport aux nouveaux appareils à nombre de coupes plus élevé, soit 128, 256 ou davantage, et semble indiquer que les avantages des appareils à nombre de couches plus élevé rendraient rapidement les TDM à faible nombre de couches obsolètes sur le marché européen.
Les professionnels de l'industrie citent la demande pour des appareils à nombre de couches plus élevé comme résultant directement des efforts réalisés pour améliorer l'efficacité des appareils et la qualité de l'image d'une part, et réduire les doses de radiations d'autre part. Pourquoi ? Les dangers de l'exposition aux radiations inhérents aux technologies de l'imagerie ont été le sujet de débats passionnés depuis déjà un certain temps. Au cours des dernières années l'emploi des technologies d'imagerie à base de radiations, telles les TDM et les rayons X, est en déclin marqué.
Dans le but d'augmenter leur part de marché, les technologues des TDM ont travaillé à les rendre plus sures, plus efficaces et à développer des nouvelles applications cliniques pour ces technologies. Leur opinion est que la combinaison de technologies à nombre de couches plus élevé et de dispositifs réduisant encore davantage l'intensité du rayonnement (lesquels ont été conçus en réponse à ces craintes, voir l'article 'Nouveau dispositif garantissant des TDM à faible taux de radiation') devraient suffire à rendre aux TDM à nombre de couches plus élevé la place qui leur revient sur le marché, en tant que solution rentable et fiable par rapport à des technologies plus onéreuses telles que l'IRM.
L'étude de Frost & Sullivan indique que le marché européen des TDM représentait 523,6 millions de $ US en 2011 et estime qu'il atteindra 691,6 millions en 2018. Les prudentes études du marché confirment donc cet optimisme.
Ceci dit, on s'atteint à certains obstacles, et l'industrie de la tomodensitométrie n'est pas en parfaite santé. Les défis consistent entre autres à calmer l'inquiétude des utilisateurs face aux risques de radiations, et une véritable pénétration des scanners sur le marché nécessite de faire la preuve de bénéfices tangibles et mesurables garantissant à la fois un usage clinique croissant et la formation d'un personnel technique capable d'assurer le support de machines de plus en plus perfectionnées.
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